crédit photo Bernard Calet
axe ohm
jardin musée des beaux-arts de tours
septembre octobre 2010
Donner à « perce-voir » des vibrations sonores et des vibrations lumières, provenant du cosmos
et des éléments terrestres.
L’espace est un abri parallélépipédique de plexiglas, le plafond transparent ouvert sur le ciel.
Les parois, à l’extérieur (collaboration avec B.Calet), sont recouvertes d’un matériau enveloppant à l’aspect kaléidoscopique avec quelques ouvertures.
Le matériau sonore provient d’informations de nature lumineuse invisibles, de vibrations stellaires, d’ondes électromagnétiques (Soleil – Jupiter – Pulsars)… traduites en son par des astrophysiciens, Philippe Zarka & Ismaël Cognard (chercheurs astrophysiciens et directeurs de recherches au CNRS et partenaires de ce projet),
La pièce sonore, à la croisée de ces éléments et de ces phénomènes, amène une double révélation:
Les informations en provenance des étoiles devenues audibles et les sons devenus visibles au moyen de l’installation mise en œuvre (sable en mouvement par les vibrations).
Le sable, ici poussières d’étoiles, est la métaphore de l’instable, de la mouvance… il révèle le sonore.
Mis en mouvement par les vibrations provenant des transcriptions sonores d’ondes lumineuses invisibles, il forme des micro paysages, sans cesse renouvelés, en écho aux traits de paysages que le regard perçoit au travers des fines ouvertures de l’architecture.
Finalement, il s’agit d’une « boucle poétique » puisque des « poussières d’étoiles » sont mises en mouvement au moyen de vibrations issues des étoiles.